Création 2024
Pour salle et extérieur
Tout public à partir de 13 ans
Durée 55 minutes
"Dans un lieu indéterminé et dans un temps suspendu, elles attendent... Riches ou pauvres, cultivées ou analphabètes, rebelles ou soumises, toutes bléssées à mort. Enfin délivrées de leur condition de victimes silencieuses, ces femmes attendent leur tour pour libérer leurs voix étouffées, leurs mémoires oubliées, danser leurs vies… Puis s’envoler"
Adaptation du livre “Blessées à mort” de Serena Dandini, traduction collective des étudiants de l'UFR d'études italiennes de l'université Paris-Sorbonne sous la direction de Lucie Comparini.
Avec :
Nathalie Pagnac (Lecture),
Carmela Acuyo (Danse et mise en scène).
Patrick Cunha (Création lumière/Régisseur général).
Une création où lecture et danse s’entrelacent pour honorer avec poésie et douceur ces magnifiques portraits de femmes décédées par féminicide. Un spectacle très puissant et engagé
qui rejoint le mouvement “Zapatos Rojos” (Chaussures Rouges); une installation de l’artiste plasticienne mexicaine Elina Chauvet mondialement reproduite et devenue symbole de la disparition et de l’absence, afin ouvrir le débat et la réflexion sociale sur la violence faite aux femmes et le rôle de la justice..
Création 2021
Pour la rue et la salle
Tout public à partir de 13 ans
Durée 1h
"Une rivière de vaisselle brisée, des chaises et des escabeaux renversés, une femme entre. Perchée sur ses talons rouges, le regard droit et digne, elle avance fébrilement. Soudain sa voix s’élève sur un air d’opéra... "
"Bleu Silence", 8 interprètes pour un spectacle où la danse contemporaine et les danses urbaines se mêlent au chant lyrique et à la puissance des textes pour nous interpeller sur la violence dans le couple.
Un projet pour 6 danseuses, 1 danseur et 1 chanteuse lyrique ayant comme sujet la violence conjugale.
"Je considère que c’est mon envie de comprendre comment l’amour peut conduire à ses extrêmes de violence qui m’a poussé dans ma recherche. Il s’agit pour moi de rentrer dans la complexité psychologique de ce processus de destruction pour mieux comprendre ce phénomène social.
Le mot qui contient toute ma quête est «AMBIGUITE». Montrer l’ambiguïté de ces comportements destructeurs, montrer l’ambiguïté dans les sentiments amoureux, dans les mots, dans les gestes, dans les silences...
Avec Bleu silence je veux dévoiler ces intimités cachées derrière portes et fenêtres mais surtout ces silences et ce qu’il y a derrière les mots et les sourires."
Carmela Acuyo
Distribution:
Carmela Acuyo : Chorégraphe, mise en scène, danseuse
Claire Méguerditchian : danseuse
Laëtitia Couasnon : danseuse
Brice Bernier : danseur
Delphine Gaud : danseuse
Sandra Sadhardheen : danseuse
Isabelle Teruel : danseuse
Landy Andriamboavonjy : chanteuse, danseuse
Mike Ponton : compositeur
Patrick Cunha : création lumière, régie générale
Nicolas Poirier : technicien son
AnneSo Roffé : administratrice de production
Eva Junique : diffusion
Soutiens institutionnels et coproductions :
Projet soutenu par : CNAREP Le Boulon, CNAREP Le Moulin Fondu, CNAREP l’Usine, Ville de Hendaye, Lycée Aïzpurdi, Agglomération Pays Basque- HAMEKA, DAAC-Académie de Bordeaux, DRAC Nouvelle Aquitaine,
ARS Nouvelle Aquitaine, Association Rudeboy Crew,
SPEDIDAM, Occitanie en Scène et Conseil Départemental de la Haute Garonne
Solo de danse-théâtre
Pour la rue et la salle
Tout public à partir de 13 ans
Durée 50 minutes/Traduit en anglais et en espagnol
La nuit, un banc public et une femme seule, elle déroule le fil de sa vie et danse. Hellen Miller revient en arrière, dans le passé qu’elle n’a jamais révélé à personne. La nuit, elle a le droit de ne pas être vivante, le droit de ne pas faire semblant. La nuit, Hellen rejoint les autres..."elles", celles qui n'ont pas survécu pour pouvoir dire et tout raconter, pour sauver le monde avec des mots. Mais Hellen a survécu, elle est revenue de "la bas" et n'a rien dit...peut être cette nuit..
Le théâtre se mêle à la danse pour faire corps alors qu'il s'agit ici de l'impossibilité de parler.L’émotion est le moteur de ma recherche corporelle. C’est à travers la danse que nous découvrons le vécu et les émotions d'Helen, son état intérieur. Pour autant les textes inspirés par les témoignages des survivantes des camps de concentration, sont le véhicule de l'histoire. Les mots deviennent une partition dans laquelle le mouvement s’imbrique pour créer un seul mode d’expression. Cette fusion me permet d’investir autrement le corps par la parole et de faire naître l'émotion. Les propositions chorégraphiques contrastées permettent alors de faire évoluer le personnage vers une libération.
"J'ai construit ce spectacle avec la même pudeur et la même frilosité que l’on se dévoile. Sous les regards de ceux qui ne comprennent pas j’ouvre des petits tiroirs poussiéreux, je donne des clés et des bribes de réponses. Car un secret, se dit tout bas... Au début on le contourne, puis on commence à le démêler et il n’y a plus de retour en arrière possible..."
Carmela Acuyo
"Longue silhouette rousse à la Sylvie Guillem, elle est seule sur le pavé crayeux, entre un banc de fer et de hauts lampadaires poussiéreux. Dans son pantalon souple, elle enchaîne les arabesques. Puis commence à parler. Elle lâche des mots. Des bouts de récits qu'elle adresse à des absentes. D'anciennes compagnes à qui elle raconte sa vie présente. L'arrivée de l'enfant, ses anniversaires successifs. L'identité nouvelle qu'elle s'est construite. Après… le retour des camps.
Entre les exercices compulsifs à la barre, un autre corps meurtri fait irruption. Avec des gestes desséchés, enchaînés par saccades. Un corps de survivante plus que de vivante. Inspirée par les textes écrits par Charlotte Delbo à son retour d'Auschwitz et par d'autres témoignages de femmes ayant traversé des génocides, en Arménie ou au Rwanda, Carmela Acuyo signe un spectacle d'une simplicité pudique qui parvient à transmettre quelque chose de profond. Sur un tel sujet, ce n'était pas gagné!
Emmanuelle bouchez Télérama (Festival d'Avignon et Villeneuve en Scène 2016)
©MCoubart/©Philippe Laliard
LES SPECTACLES SUIVANTS FONT PARTIE DU PARCOURS DE LA COMPAGNIE ET DE SON HISTOIRE
(Ils ne sont plus joués)
Depuis 1999, ont participé dans les différents projets de Vendaval :
Mickaël Fernandez, Pascal Thibaut, Samuel Jefroi, Fréderic Cabalin (musiciens). Bruno Porterie, Cédric Malan, David Ségala, Lionel Falc, Hervé Villechenoux, Arnaud Bertrand (régisseurs son et
lumière). Laurence Leyrolles, Caroline Marc, Nuria Massoliver Puig, Sebastien Braux (danseurs). Fréderic Jean, Vincent Ferrand, Hervé Villechenoux, Arnaud Bertrand et Guillaume Cros (compositeurs).
Eric Destout, Didier Pons, Fafiole Palassio, Anne Catherine Nicolatze, Anna Pierce (regards extérieurs). Sarah Malin (scénographe). Claire Garnier, Ellen Ginisty, Maryline Sanchez, Jacqueline Magnes,
Alix Sattler (diffusion et administration).
En 2007, pour la création du spectacle les Noces de Trottoir, Vendaval s’associe à la compagnie de danse Tango Sumo
Une étoile jaune est avant tout un hommage à toutes les personnes victimes du génocide de la deuxième Guerre Mondiale. De nombreux témoignages nous ont été donnés sur cette période honteuse dans l’histoire de l’humanité, mais j’ai été particulièrement touchée par deux récits, celui d’Anne Frank et celui de Hanne Goslar, toutes les deux amies d’enfance. Elles se sont perdues de vue pendant deux ans. Hanne Goslar croyait son amie Anne en sécurité dans un autre pays (Suisse) profitant de la liberté, elle ignorait qu’Anne n’était jamais sortie du pays (Amsterdam) et se cachait avec sa famille dans un entrepôt à quelques rues de chez elle. De son côté Anne Frank croyait Hanneli morte dans un camp de concentration et la vérité n’était pas loin, sauf que Hanna se battait jour et nuit pour rester vivante. Le destin a voulu les réunir une dernière fois, elles se sont retrouvées au Camp de Berguen-Belsen en 1944. Elles n’ont pas pu se voir, juste échanger quelques mots et un peu de nourriture à travers un mur de barbelés quelques jours avant la libération de Hanneli, quelques jours avant la mort d’Anne…
On ne se connaît pas, et pourtant on partage le même espace, la même attente. Dans un arrêt de bus, on est proche, on se frôle, on se sent et pourtant… on ne se connaît pas. Mais on est là,
ensemble, même si c’est pour quelques minutes les regards se croisent, peut-être que l’on va même échanger quelques phrases banales « c’est bien ici qu’il s’arrête le 38 »… Mais quand l’attente se
fait longue et qu’on doit faire preuve de patience, le jeu commence. Le temps se remplit de pensées, on s’observe et imagine la vie des autres… On croit savoir en jouant aux devinettes avec leur
visage mais…
« Le visage est un puits sans fond dont on s’épuise à tirer une eau claire, on est comme un enfant qui voudrait faire tenir la mer dans un verre »
« Cet absent-là » Camille Laurens
©ASo Roffé/©Camille Chalain
Danse et arts visuels
Thème : l’exil des enfants durant la guerre civile espagnole
« C’est par notre arrivée en France que nous avons pu entendre la voix des exilés espagnols, une voix qui nous parle alors d’une Espagne différente de celle enseignée dans nos livres
d’histoire.
Aujourd’hui nous avons rencontré ces enfants qui ont protégé leur droit de savoir et ce qui est encore plus précieux, leur droit de tout raconter et transmettre. Nous avons rencontré ceux qui ont
payé avec leur déracinement, ceux qui ont sacrifié une partie de leur enfance, ceux qui ont trouvé du sable dans leur boîte à sucre. »
Carmela Acuyo et Carmen Porras, compagnie Vendaval.
Spectacle créé et produit par la compagnie Tango Sumo
Quand deux compagnies de danse, Vendaval et Tango Sumo,qui utilisent l’espace urbain comme cadre de leur spectacle, se rencontrent
et parlent d’amour…
À l’occasion d’une noce, des personnages défilent tout en évoquant la relation amoureuse. Riches ou pauvres, populos ou aristos, avec ou sans éducation, ils viennent, chacun, avec leur histoire d’amour.
Mêlant chants, percussions, acrobaties circassiennes, voici un hymne à l'amour qui explore les mille visages de la relation amoureuse. Plusieurs scénarios liés à cet événement sont envisagés par les artistes : noce sage ou sauvage, noce d'effroi, passion assassine, ardeur du jeune premier...
En ces temps où le couple se remet en question, où les sentiments se consument parfois si vite ou durent juste le temps de la passion, les compagnies, ainsi réunies, parlent d’amour. Non pas avec des
mots, mais avec le corps et la danse, avec la rue et l’espace public.
Création collective
Chorégraphie / Mise en scène : Olivier Germser assisté de Eric Destout
Scénographie : Guillaume Castel, Eric Jaffrenou, Aude Gestin
Musique / Son : Guillaume Cros
Costumes : Aude Gestin
Décor : Guillaume Castel
Interprétation : Stéphane Fesnard, Carmela Acuyo Fernandez, Mohammed Faquir, Beatriz Salmeron Martin, Denis Cefelman, Caroline Marc, Nicolas Mayet, Silvia Romero Bueno, Thomas
Chaussebourg, Carmen Porras Rodriguez, Guillaume Cros
Production : Compagnie Tango Sumo
Danse et musique arabo-andalouse
Thème : voyage – déracinement
Raconte-moi est le récit d’un voyage du Sud de l’Espagne au Sud de la France, de la rencontre de deux cultures, de la nostalgie des racines à la joie de la sève nouvelle.
Danse et théâtre
Au fond du couloir à gauche, la féminité s’épanche. Elle circule du bidet au miroir, frôle la cuvette, caresse la baignoire, se suspend à l’étendoir. Les perspectives sont mouvantes et le regard, de
la sensualité au reflet, parcourt des bribes d’âges.